Du
01 Octobre 2018
au
30 Mai 2025

NOWALLODOR

Sélectionner des verrats Piétrain wallons transmettant un faible risque d’odeur de verrat.

Historiquement, la castration faisait partie de l’itinéraire technique de la production de viande porcine en Europe et en Wallonie. Les raisons étaient notamment de pouvoir conduire des animaux plus calmes et d’obtenir une meilleure valorisation. Aujourd’hui, le contexte du bien-être animal a remis en question la pratique de la castration et des alternatives sont cherchées. La production de mâles non castrés pour lesquels le risque d’odeur de verrat doit être surmonté figure parmi celles-ci avec la sélection génétique de mâles à faible risque d’odeur.

Objectifs

L’objectif est de développer et établir des outils et procédures permettant la sélection de verrats Piétrain wallons transmettant un faible risque d’odeur de verrat. 

Approche

Le projet regroupe un ensemble de partenaires. Il met en jeu un suivi d’animaux de l'élevage à l'abattoir pour développer une stratégie de phénotypage, développer et valider un système d’évaluation génétique, préparer et mettre en place le passage à la génomique et communiquer les avancées obtenues. Il repose sur deux phases de 3 années.

La stratégie de phénotypage vise l’objectif d’étudier l’odeur de verrat et d’établir des phénotypes et leurs méthodes de détection et quantification pour distinguer cette dernière à partir d’échantillons prélevés mêlant innovation et routine en recherche (détermination en routine de l’odeur de verrat par le nez humain à l’abattoir et au laboratoire, analyses des composés de l’odeur dans le gras par diverses méthodes, analyses d’autres composés dans la salive,  le sang, le gras, l’air environnent ou encore analyses du microbiote intestinal ou analyses de la présence de macrophages dans le tissu musculaire et adipeux. Le développement et la validation d’un système d’évaluation génétique regroupent différentes étapes afin de pouvoir réaliser une évaluation génétique du potentiel de développement de l’odeur chez les verrats et effectuer des classifications d’animaux “extrêmes”. La création de listes permet aussi de classer les verrats reproducteurs suivant leur risque d’engendrer des descendants odorants (valeurs d'élevage génétique "faible risque d'odeur") et d’étayer l’approche également chez les truies qui ont produit les porcs croisés d’engraissement. Le passage à la génomique vise le développement de la recherche et le génotypage avant d’intégrer la génomique dans un modèle d’évaluation génétique qui se poursuivra en génomique afin d’augmenter la précision des évaluations de transmission du “risque d’odeur”.

Finalité

La finalité est de mettre à la disposition de la profession, un index de sélection intégratif traduisant des objectifs de sélection holistiques et durables comprenant la problématique d’odeur de verrat. Si le projet se concentre sur le Piétrain wallon, certains résultats scientifiques pourront être transposés à d'autres races de porcs.

Partenaires

  • Université de Liège (ULiège), IPAN, Génétique, Génomique et Modélisation numériques (ULiège-GGMN) 
  • Université de Liège (ULiège), Département de Chimie de la Faculté des Sciences, OBiAChem (ULiège-OBiAChem)
  • Université de Liège (ULiège), Unité de Biologie moléculaire (ULiège-BioMol)
  • SoCoPro
  • Association Wallonne des Éleveurs groupe - Elevéo
  • CER Groupe
  • CRA-w, Unité Productions animales

Financement

  • SPW - DGO3 - Direction de la Recherche et du Développement

Informations pratiques

  • ULiège-GGMN, Prof. Nicolas GENGLER