Les agriculteurs sont les principaux architectes du territoire rural wallon. Or, une érosion constante (3,3% par an) de leur effectif est enregistrée depuis de nombreuses années. On constate également une augmentation de la taille des exploitations et de la productivité du travail. Cet agrandissement des structures se fait de façon rapide (4% des élevages laitiers wallons avaient plus de 100 vaches en 2008 ; en 2015, il y en avait 20%). Cela entraîne l’émergence de nouveaux types de collectifs de travail, questionne la capacité des éleveurs à prendre en compte le travail dans leurs choix stratégiques et à anticiper leurs besoins en compétences de gestion. Surtout qu’aujourd’hui, les souhaits des éleveurs évoluent vers de meilleures conditions de travail et plus de temps libre. Afin de faire face à la problématique posée par la gestion du travail en élevage, avec un focus sur l’élevage laitier pour lequel la charge de travail liée à la traite est importante, la Wallonie a soutenu différents projets. Un article dans « Mille Lieux » présente les résultats de ceux-ci.
