Du
01 Janvier 2017
au
31 Décembre 2019

FERTIMIN

La fertilisation minérale en phosphore et potassium questionne depuis toujours les agriculteurs car, contrairement, à la fertilisation azotée, ses effets sur le sol (appauvrissement ou améliorartion de la fertilité) et les plantes (croissance et développement) ne se remarquent que sur le moyen ou long terme. Ils sont donc difficilement quantifiables. Dans le contexte actuel où la maîtrise des coûts est une préoccupation majeure pour les agriculteurs et où les préoccupations environnementales entraînent le développement d'une agriculture plus économe en intrants, la tendance actuelle consiste à diminuer fortement les apports d'engrais minéraux coûteux. Les conséquences à moyen terme sont, pour le sol, une lente érosion de sa fertilité et, pour les cultures, une moindre résilience vis-à-vis des aléas climatiques. Consciente de cette lente dérive, la communauté scientifique s'oriente vers la recherche de solutions alternatives qui consistent à mieux valoriser les stocks importants de P et K, présents dans les sols mais non directement assimilables, via les micro-organismes et les mycorhizes. C'est la voie de l'agriculture écologiquement intensive exploitée également par le secteur d'agrofourniture qui propose de substituer aux engrais minéraux l'épandage de produits censés stimuler l'activité biologique. Jusqu'à présent toutefois aucune donnée scientifique fiable ne permet de valider cette démarche. Une demande pressante d'éclaircissements à ce sujet est d'ailleurs très clairement exprimée par le Collège des Producteurs (cf.Avis du 19 juin 2015). L'objet du présent projet vise donc à évaluer au travers des essais longue durée en place (essai permanent P-K et essai TMCE), le bienfondé sur le plan agronomique et économique de ces nouvelles stratégies de fertilisation.

La fertilisation minérale en phosphore et potassium questionne depuis toujours les agriculteurs car, contrairement, à la fertilisation azotée, ses effets sur le sol (appauvrissement ou améliorartion de la fertilité) et les plantes (croissance et développement) ne se remarquent que sur le moyen ou long terme. Ils sont donc difficilement quantifiables. Dans le contexte actuel où la maîtrise des coûts est une préoccupation majeure pour les agriculteurs et où les préoccupations environnementales entraînent le développement d'une agriculture plus économe en intrants, la tendance actuelle consiste à diminuer fortement les apports d'engrais minéraux coûteux. Les conséquences à moyen terme sont, pour le sol, une lente érosion de sa fertilité et, pour les cultures, une moindre résilience vis-à-vis des aléas climatiques. Consciente de cette lente dérive, la communauté scientifique s'oriente vers la recherche de solutions alternatives qui consistent à mieux valoriser les stocks importants de P et K, présents dans les sols mais non directement assimilables, via les micro-organismes et les mycorhizes. C'est la voie de l'agriculture écologiquement intensive exploitée également par le secteur d'agrofourniture qui propose de substituer aux engrais minéraux l'épandage de produits censés stimuler l'activité biologique. Jusqu'à présent toutefois aucune donnée scientifique fiable ne permet de valider cette démarche. Une demande pressante d'éclaircissements à ce sujet est d'ailleurs très clairement exprimée par le Collège des Producteurs (cf.Avis du 19 juin 2015). L'objet du présent projet vise donc à évaluer au travers des essais longue durée en place (essai permanent P-K et essai TMCE), le bienfondé sur le plan agronomique et économique de ces nouvelles stratégies de fertilisation.

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