Du
18 Avril
au
31 Décembre 2016

Recherche d’un indicateur susceptible de rendre compte de la qualité de l’état structural de la couche arable dans les études relatives à l’incidence des pratiques culturales sur le maintien de la fertilité physique des sols

Recherche d’un indicateur susceptible de rendre compte de la qualité de l’état structural de la couche arable dans les études relatives à l’incidence des pratiques culturales sur le maintien de la fertilité physique des sols

Contexte

En matière de pratiques culturales, le maintien de la fertilité du sol et la préservation de l’environnement apparaissent aujourd’hui comme des éléments incontournables dans les processus de prise de décision. Dans le contexte d’une agriculture désireuse de s’inscrire davantage dans une démarche de durabilité, la qualité de l’état structural de la couche arable constitue un élément d’appréciation essentiel dans la mise au point et l’évaluation de systèmes de cultures alternatifs et plus respectueux du capital sol. Dans cette optique ainsi que dans celle, plus large qui consiste à caractériser et à comparer des agrosystèmes au sein de réseaux d’exploitations de référence en terme de durabilité, notamment environnementale, la définition d’indicateurs susceptibles de rendre compte de la qualité de l’état structural d’un sol à un moment donné devient une nécessité.

Objectifs

Par la richesse et la finesse des détails qu’elle permet de révéler, seule la méthode basée sur l’observation du profil cultural, est à même d’apprécier réellement la qualité d’un état structural. Son caractère essentiellement descriptif se traduit par une certaine subjectivité, ce qui rend son usage peu compatible avec la notion de réseau de référence. Par contre, une étude antérieure (Roisin C., 2003; Roisin C., 2007) a montré que des paramètres d’hétérogénéité spatiale définis au départ de données pénétrométriques permettaient de rendre compte, partiellement mais de manière parfaitement objective, de l’état structural d’un sol. L’objectif du présent projet est de mettre en relation la mesure de l’hétérogénéité spatiale avec d’autres paramètres plus classiques tels que densité, porosité, cohésion, etc. et d’élaborer, grâce à la mise en place et au suivi de situations de référence, un indicateur agro-environnemental permettant d’évaluer la qualité de l’état structural d’un sol et de suivre son évolution au cours du temps.

Résultats attendus

Dans un premier temps, cet indicateur devrait permettre de quantifier l’impact sur l’état structural du sol, de modifications de pratiques culturales concernant : - soit le type de succession culturale pratiqué (notamment la proportion de céréales dans l’assolement) - soit l’itinéraire technique de travail du sol adopté (labour, décompactage ou travail simplifié) - soit la politique de gestion de la matière organique mise en œuvre - soit encore l’apport de produits agissant sur l’activité microbienne du sol. Dans un deuxième temps, lorsque l’importance de chacun de ces facteurs particuliers et de leurs interactions aura pu être précisée, cet indicateur devrait permettre une meilleure prise en compte de l’aspect « maintien du capital sol » dans des modèles destinés à orienter les politiques agricoles vers une plus grande durabilité.

Contribution

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Partenaires

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Financement

  • CRA-W - Centre wallon de Recherches agronomiques