Du
01 Janvier 2014
au
31 Décembre 2018

G plus E

Le projet Génotype et Environnement (GplusE) vise à identifier de nouvelles caractéristiques génétiques liées à la santé, le bien-être et la productivité des vaches laitières, en utilisant des approches économiquement viables, et à les intégrer dans des méthodes novatrices en matière de conduite d’élevage et de sélection.

Contexte

Le projet Génotype et Environnement (GplusE) vise à identifier de nouvelles caractéristiques génétiques liées à la santé, le bien-être et la productivité des vaches laitières, en utilisant des approches économiquement viables, et à les intégrer dans des méthodes novatrices en matière de conduite d’élevage et de sélection. Il est prévu que la production laitière mondiale augmente de plus de 20% dans les 10 prochaines années pour répondre au fort accroissement de la demande de lait et de produits laitiers, en particulier dans les pays en émergence. L’Union Européenne, un des acteurs majeurs de la production laitière, jouera un rôle clé pour répondre à cette demande accrue. A cet effet, dans un environnement mondial de plus en plus compétitif et socialement responsable, les filières de production Européennes doivent être encore plus productives, réduire leur impact environnemental et améliorer le bien-être des animaux.

Objectifs

Le projet GplusE contribuera à ces efforts par la découverte et la validation indicateurs mesurables dans le lait de caractères génétiques gouvernant la santé, la fertilité et le bien-être des vaches. Les mesures répétitives et à bas coût d’indicateurs sur un grand nombre d’animaux sont plus faciles à faire dans le lait que dans le sang, à l’aide de technologies récemment développées. Le projet GplusE identifiera aussi des caractères génétiques non traditionnels contrôlant la productivité, l’efficacité, l’empreinte environnementale, la santé, la fertilité et le bien-être des animaux. Enfin, il intégrera ces nouveaux outils dans des méthodes de conduite d’élevage innovantes.

« Les principales problématiques auxquelles nous devons faire face sont le bien-être, la fertilité, les maladies métaboliques et les maladies infectieuses des vaches laitières. La première étape est de développer des mesures dans le lait qui permettront de détecter les maladies et le mal-être des animaux. Grâce à la mesure de marqueurs biologiques dans le lait, plutôt que dans le sang, il sera techniquement et économiquement faisable de détecter les problèmes de façon individuelle pour chaque vache dans les élevages commerciaux. La sélection génomique de caractères contrôlant les maladies ou le bien-être deviendra alors possible, en complément de la sélection traditionnelle sur les caractères de production. La disponibilité de biomarqueurs mesurés dans le lait permettra aussi de développer des approches nouvelles pour la conduite d’élevage, basées sur une surveillance précise et une conduite à l’échelle individuelle, même dans les grands troupeaux » nous dit Mark Crowe, coordinateur général de GplusE.

Description des tâches

Six centres de recherche européens suivent 30 vaches laitières de leur troupeau depuis le jour du vêlage jusqu'au jour 35 après celui-ci selon un protocole rigoureusement identique dans chaque exploitation. Ces animaux sont l'objet de prélèvements d'échantillons divers (lait, sang, frottis utérins, etc.) ainsi que d'observations générales des animaux. Les observations zootechniques et les résultats obtenus lors des analyses sont alors mis en relation via une base de données internationale afin de pouvoir établir des liens de cause à effet et des moyens de détections d'un statut zootechnique donné à partir d'une analyse laitière par exemple. De cette façon une grande variabilité pourra être couverte (différentes races, différents régimes, différents modes de gestion des troupeaux, etc.) et des outils robustes pourront alors être mis au point.

Contribution

Dans ce cadre, le CRA-W est co-leader du WP3 visant à développer ces nouveaux indicateurs basés sur l’analyse du lait : métabolites, glycanes et spectre moyen infrarouge (MIR).

Par ailleurs, la ferme expérimentale du CRA-W fait partie des 6 exploitations européennes membres du projet où les prélèvements (lait, sang, utérins, foie,…) et les observations sur le troupeau laitiers (alimentation, fertilité, mobilité, émissions de gaz à effet de serre, etc.) sont réalisés pour établir la base de données du projet.

Partenaires

Le consortium GplusE comprend 15 partenaires académiques et industriels de six pays Européens (Irlande, Danemark, Belgique, Allemagne, Italie et Grande Bretagne) ainsi que des Etats-Unis et de Chine. Le projet a démarré en Janvier 2014 et durera 5 ans. 78% du budget total sont financés par le 7ème programme cadre de la Commission Européenne [FP7/2007-2013] sous le contrat de subvention n° 613689 : Development and exploitation of genomic data and tools, phenotyping approaches and breeding concepts to sustainable animal production systems. Pour plus d’information sur GplusE, vous pouvez vous rendre sur le site web www.gpluse.eu.

 

University College Dublin, Dublin, Ireland

Royal Veterinary College, London, UK.

The Agri-Food and Biosciences Institute, Belfast, Northern Ireland, UK

University of Gent, Merebelke, Belgium

Aarhus University, Foulum, Denmark

Consiglio per la Ricerca e la Sperimentazione in Agricoltura, Roma, Italy

The Irish Cattle Breeding Federation Society Limited, Bandon, Ireland

Huazhong Agricultural University, Wuhan, China

European Federation of Animal Sciences, Roma, Italy.

The Knowledge Centre for Agriculture, Aarhus, Denmark

University of Missouri, Columbia, MO USA

University of Liège, Gembloux Agro-Bio Tech, Belgium

University of Liège, Faculty of Veterinary Medicine, Liège, Belgium

Walloon Agricultural Research Centre, Gembloux, Belgium

Leibniz Institute for Farm Animal Biology, Dummerstorf, Germany

 

Coordinateur hors CRA-W

Mark Crowe PROFESSOR School Of Veterinary Medicine Veterinary Science Centre Belfield Dublin 4 Mark.crowe@ucd.ie

Financement

  • Commission Européenne