Utilisation de la fluorescence chlorophyllienne pour l’évaluation du statut azoté des cultures (synthèse bibliographique)


  • Ben Abdallah, F. , Philippe, W. & Goffart, J.P. (2016). Utilisation de la fluorescence chlorophyllienne pour l’évaluation du statut azoté des cultures (synthèse bibliographique). Biotechnologie, Agronomie, Société et Environnement, 20: (1),
Type Journal Article
Year 2016
Title Utilisation de la fluorescence chlorophyllienne pour l’évaluation du statut azoté des cultures (synthèse bibliographique)
Journal Biotechnologie, Agronomie, Société et Environnement
Label U5 Ben abdallah
Volume 20
Issue 1
Endnote Keywords chlorophylle, composé phénolique, teneur en azote, fluorescence, état nutritionnel, nutrition foliaire
Abstract Introduction. La gestion optimale de la fertilisation azotée des cultures nécessite l’utilisation de méthodes qui permettent d’évaluer rapidement et avec précision le statut azoté de la biomasse aérienne en cours de saison. C’est le cas des mesures optiques sur le végétal et parmi celles-ci, les approches basées sur la mesure de la fluorescence chlorophyllienne (ChlF) des feuilles occupent une place intéressante. Les potentialités de la ChlF sont étudiées depuis plusieurs années pour détecter et quantifier différents stress biotiques et abiotiques des plantes et la ChlF peut s’envisager pour l’évaluation du statut azoté. Ces approches permettent a priori de pallier certaines limitations des méthodes souvent utilisées pour l’évaluation du statut azoté basées sur la transmission ou la réflexion de la lumière et reliées à la teneur en chlorophylle des feuilles. Littérature. Dans cette revue, deux approches basées sur la ChlF sont examinées. La première étudie la ChlF variable, ou cinétique de Kautsky, qui représente l’approche classiquement abordée par la majorité des auteurs. La seconde approche repose sur l’estimation par la ChlF de la concentration en composés foliaires métabolites de la plante, plus spécifiquement la chlorophylle et les composés phénoliques (en particulier les flavonoïdes). Pour chaque approche, les caractéristiques de la ChlF sont examinées, expliquant leurs liens et leurs applications dans l’évaluation du statut azoté des cultures. Conclusions. Parmi les deux approches analysées, l’utilisation du rapport de ChlF qui combine l’estimation de la concentration en chlorophylle et en flavonoïdes au niveau de la feuille apparait comme une approche potentiellement pertinente pour évaluer le statut azoté des cultures, ces deux concentrations étant en relation étroite avec la teneur en azote des feuilles.
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Lien http://popups.ulg.be/1780-4507/index.php?id=12627
Authors Ben Abdallah, F., Philippe, W., Goffart, J.P.

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