Du
01 Février 2001
au
31 Janvier 2006

MYCOTOX

Evaluation du risque de contamination des cultures céréalières par des mycotoxines

Contexte

La fusariose de l'épi, une maladie qui affecte les céréales, est causée par un complexe de champignons dont certains, les Fusarium, sont capables de produire des mycotoxines. Ces substances sont toxiques pour l’homme et l’animal si elles sont ingérées par ceux-ci. Parmi les mycotoxines associées aux cultures céréalières, une des plus fréquentes est le déoxynivalénol (DON, aussi appelé vomitoxine) .

Les récoltes de céréales en Belgique ne sont pas à l’abri de contaminations par ces mycotoxines. Des mesures doivent donc être prises afin de garantir la qualité sanitaire des productions céréalières.

Objectifs

C'est dans cette optique que s'inscrit ce projet. L'objectif général est d'étudier le risque de contamination des cultures de froment d'hiver par le déoxynivalénol (DON) et plus particulièrement, de déterminer l'impact des conditions météorologiques et des pratiques culturales, sur le développement de la maladie.

Résultats attendus

L'évaluation, sur plusieurs années, du risque de contamination des cultures de froment d'hiver par des mycotoxines.

La mise en évidence des facteurs de risque, aux niveaux météorologique et agronomique, pour le développement de la fusariose de l'épi au champ et pour la contamination des récoltes par le DON.

La validation d'une technique d'analyse du DON semi-quantitative (ELISA-compétitif).

La mise au point d'une technique d'analyse chromatographique multi-mycotoxines.

La mise au point d'un modèle de calcul visant à prévoir géographiquement le risque de développement de la fusariose de l'épi en fonction de paramètres météorologiques et agronomiques.

Contribution

Le suivi de la contamination des récoltes de froment d'hiver par le DON.

La définition des facteurs de risque à prendre en compte dans le développement de la fusariose de l'épi sur froments d'hiver (par exemple : un précédent maïs non labouré, …).

L'identification des différents champignons du complexe responsable de la maladie par analyse microbiologique ou amplification génique (PCR).

L'analyse du taux de déoxynivalénol (DON) dans les farines par analyse sérologique et chromatographique.

La mise au point d'un modèle agro-météorologique permettant de prévoir le développement de la fusariose de l'épi à l'échelle du territoire.

La vulgarisation des résultats de la recherche auprès des associations d'agriculteurs.

Partenaires

Centre d'Etude et de Recherches Vétérinaires et Agrochimiques (CERVA - Tervuren)
Département Qualité et Sécurité

Financement

  • SPF Santé Publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement
  • AFSCA - Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire
  • SPW - DG Economie et Emploi

Equipe