04 Décembre 2023

Terraé dévoile ses premiers portraits

Qui sont les agricultrices et agriculteurs membres du réseau Terraé, ce groupe de 40 fermes de Wallonie en transition agroécologique ?

Que disent-ils de leur métier ? Quels sens donnent-ils à leurs actions quotidiennes ? Qu’est-ce que pour eux l’agroécologie ? Pourquoi s’inscrivent-ils dans ce mouvement ?

Pour répondre à ces questions, des portraits seront très prochainement disponibles sur la plateforme du réseau Terraé. Ces portraits résultent d’un dispositif novateur. D’une part, ils mobilisent, de façon complémentaire, des approches agronomiques et sociologiques. D’autres part, ils combinent 5 outils pour collecter les données et en communiquer le contenu et l’analyse selon des modalités d’expression et de compréhension diversifiées d’un même sujet.

La carte d’identité profile, en un rapide coup d’œil, la personne et sa ferme.

Le portrait photo co-construit dévoile une mise en scène du soi professionnel. L’image révèle les éléments qui importent pour se dire et dire son métier.

La courbe du temps dessine le parcours de vie de l’agriculteur.trice en tenant compte des jalons et étapes qui comptent pour lui.elle. Loin d’être rectiligne et unidirectionnelle, cette courbe montre des épreuves, des appuis, des tournants et des choix effectués par la personne. Bien qu’individualisé, ce visuel pourra entrer en résonnance avec le vécu du lecteur.

Ce chemin dessine la ferme et relate le sens de consacrer sa vie à ce travail et ce milieu, de s’y inscrire, de se l’approprier et de lui donner une forme particulière. Celle-ci est décrite en image et par la voix de l’agriculteur.trice. C’est à l’aide d’une caméra GoPro que nous nous immergeons dans cet espace de travail et ses routines tout en étant au plus près du principal protagoniste.  En relatant les origines de son projet d’installation ainsi que le désir de transmettre sa ferme, les compétences, les connaissances acquises et les moteurs de ses choix d’actions tendant vers l’agroécologie, l’agriculteur.trice dévoile le lien tissé avec le milieu dans lequel il.elle habite, agit et auquel il.elle s’adapte. Ce sont également les dettes et devoirs envers les générations passées et futures qui s’expriment.

La transmission apparait dès lors, ainsi que le texte en rend compte, comme une interaction, un compromis entre un cédant et un repreneur mais aussi avec des humains qui nous ont précédé et nous succèderont. Transmettre ne se résume pas à vendre ou acheter un bien, un espace de travail. C’est aussi un effort d’écoute active de deux projets de vie en contact qu’un lieu pourrait matérialiser et que les pratiques agroécologiques pourraient bien faciliter.

Curieux ?

Rendez-vous sur la plateforme Terraé pour la mise en ligne publique du premier des 6 portraits d’agriculteur.trice.s que nous créerons d’ici 2025. Ils seront accompagnés de portraits de fermes, lesquels se concentrent sur les aspects techniques de la transition agroécologique.

Financement : Ministre de la Nature et de l’Environnement

Equipe