En collaboration avec le Service Public de Wallonie (SPW) et la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE), PRIOR’eau aide l’asbl PROTECT’eau à mieux cibler ses actions en faveur de la ressource en eau, auprès des agriculteurs wallons et des autres utilisateurs de produits phytopharmaceutiques (PPP).
L’objectif du projet est de valoriser sur le long terme les données de détections et contaminations en PPP pour les eaux souterraines et de surface wallonnes afin de prioriser les actions de terrain et de prévention des conseillers. Pour cela, il exploite les bases de données disponibles que sont Calypso et Aquaphyc générées par le SPW.
À l’aide d’outils d’analyse et de traitement de données, le projet identifie les zones où les concentrations observées atteignent entre 30 et 75 % de la norme de 100 ng/l par substance active, telle que définie dans le Code de l’eau. Ainsi, PROTECT’eau peut agir préventivement avant tout dépassement.
Les zones à risque sont ensuite examinées en détail afin d’identifier les facteurs de vulnérabilité, comme les sols pauvres en carbone, les zones karstiques ou les nappes affleurantes. En parallèle, les cultures les plus impactantes concernant le transfert des PPP sont ciblées afin d’apporter des propositions de transition en termes d’itinéraires techniques. Ce qui permet la diminution du recours aux pesticides dans des zones extrêmement sensibles.
En outre, nous observons que les contaminations des masses d’eau se caractérisent majoritairement par la présence de substances herbicides telles que la bentazone, le métazachlore, le flufénacet et le MCPA.
In fine, les résultats sont transmis aux conseillers PROTECT’eau sous forme de fiches opérationnelles et d’outils géomatiques, afin de faciliter l’exploitation des données et d’améliorer la mise en place de solutions ciblées sur le territoire wallon.
Financement : Projet subsidié par le SPW et la SPGE au sein de la convention-cadre PROTECT’eau












