Le projet MONOPOL’eau vise à analyser les rotations culturales pratiquées en Wallonie afin d’identifier celles qui présentent un risque pour la qualité de l’eau et pour l’usage des produits phytosanitaires. Grâce aux données de PRIOR’eau et aux informations parcellaires de la base de données utilisée pour le suivi des surfaces agricoles déclarées en Wallonie (SiGEC), les rotations les plus fréquentes dans les zones à risque seront caractérisées. 
L’analyse portera ensuite sur l’ensemble des leviers agronomiques pouvant réduire la pression sur la ressource en eau, allant de modifications à la marge comme la réduction ou la substitution d’intrants, à des ajustements systémiques plus globaux tels que la diversification des cultures, les faux semis, le semis sous couvert ou les associations de cultures. Ces leviers seront mis en place dans une logique de maintien de la rentabilité économique pour les exploitants.
L’objectif est de fournir aux agriculteurs et aux conseillers des outils et des informations pour guider l’adaptation progressive des systèmes de culture vers des rotations plus vertueuses, combinant performance agronomique, efficacité environnementale et rentabilité. Le projet prévoit la réalisation de fiches techniques décrivant certaines rotations et leurs leviers d’amélioration. Ces fiches pourront, à terme, servir aussi de base au développement d’un outil d’aide à la décision (OAD) visant à accompagner la transition vers un système plus respectueux de la ressource en eau. 
Financement : Projet subsidié par le SPW et la SPGE au sein de la convention-cadre PROTECT’eau

















