07 Mars 2017

Grandes cultures, rencontre avec le CETA Bio

Pour la deuxième année consécutive, les agriculteurs du CETA Bio sont venus prendre connaissance des résultats de la CtRAb.

Ce 23 février, les membres du CETA Bio se sont donnés rendez-vous au CRA-W pour écouter les avancées des recherches en Grandes Cultures menées par les ingénieurs de la Cellule transversale de Recherches en Agriculture biologique (CtRAb).

Plusieurs thématiques ont été abordées :

Premièrement, l'outil d’analyse technico-économique TresoGest en Grandes Cultures. L’échange, très riche avec les agriculteurs du CETA, a permis d’ouvrir des pistes d’amélioration pour la transposition de l’outil à cette filière. Trois agriculteurs se sont également portés volontaires pour tester l’outil.

Deuxièmement, les résultats sur la gestion d’interculture longue hivernale à travers le projet SoilVeg. L’utilisation, entre autres, du rouleau dit crimper pour détruire les couverts suscite toujours l’intérêt des agriculteurs du groupe. Cette année, un autre rouleau crimper sera utilisé. Le choix se fera parmi le rouleau Faca ou le rouleau d’un constructeur de la Bruyère. Un test sera réalisé au printemps pour déterminer le rouleau le plus efficace à utiliser dans l’essai.

Troisièmement, l'utilisation d’engrais organiques du commerce en agriculture biologique. Ces engrais vendus dans le commerce et utilisés en complément des apports par le sol ont un coût élevé. La détermination au laboratoire de la nitrification potentielle transposée au champ montre que même pour les engrais dits "à action rapide", leur vitesse et durée d’action dépend de la température et donc de la date d’épandage.

Ainsi, pour un apport début mars, 10 pourcents de l’azote agit en 5 semaines et 70 pourcents en 3 mois contre 10 pourcents en 15 jours et 70 pourcents en 6 semaines dans le cas d’un apport au 1er juin. Les essais réalisés au champ montrent que dans les conditions de l’année 2016, la réponse des céréales à l’azote apporté n’est pas différente en fonction des engrais testés et le gain de rendement apporté par les engrais ne compense pas leur coût, et ceci peu importe la dose.