
Un photolangage en guise de préambule :
Pour débuter les entretiens, un photolangage a été mobilisé. On demande aux agriculteurs.rices de sélectionner deux images, l’une évoquant quelque chose de positif et l’autre quelque chose de négatif par rapport à leur métier, à leur quotidien. Outre servir de brise-glace, les images permettent d’évoquer les représentations que les agriculteurs se font d’un problème ou d’une situation. Cela permet de faciliter la parole ou la verbalisation de certaines situations. Bien que l’exercice puisse sembler s’éloigner de l’objectif d’évaluation du projet du point de vue des acteurs, cet outil a permis d’aborder des sujets qui ne l’auraient pas été sans ces images. Par exemple, la photo d’une galerie de ver de terre a amené un agriculteur à nous expliquer que, grâce à Terraé, il avait été sensibilisé à la vie du sol et à son observation, notamment en faisant des bêchées dans le sol.
L’entretien semi-directif :
Ces entretiens sont qualifiés de semi-directifs, c’est-à-dire qu’un guide d’entretien a été réalisé, avec des questions ouvertes et semi-ouvertes, laissant une grande place aux paroles des agriculteur.rices. Les questions permettent également d’aborder d’éventuels changements, aussi bien dans les pratiques que dans les réflexions et les envies des agriculteurs.rices. Pour ce faire, les entretiens de fin de projet seront comparés aux entretiens de début de projet. Ensuite, les 40 entretiens de fin de projets seront analysés séparément et de manière croisée pour identifier des similitudes, nuances ou divergences.
En plus d’évaluer les supports et l’accompagnement de Terraé, ces entretiens permettront d’identifier les freins et les leviers à la transition agroécologique. Lesquels seront partiellement présentés dans le trimestriel automnal.